Le SPARTACO's Jazz Band

Saillé, le 16 décembre 2014,

Nous avons d'abord croisé son épouse lors d'une animation pour le LION's Club La Baule Pays Guérandais au printemps 2013. Elle nous a raconté qu'elle habitait dans la campagne missillacaise, mais que son mari, clarinettiste et saxophoniste, bougeait beaucoup entre Niort et Missillac. J'ai enregistré ses coordonnées au cas où, et cela en est d'abord resté là.

Au printemps 2014, lors d'une soirée professionnelle à Niort, je découvre sous le chapiteau une formation de jazz locale sous drapeau franco-britannique : le JB Ensemble. Le clarinettiste s'avance pour juger de la balance, je le rassure et nous commençons une conversation sur sa formation. A la pause suivante, nous continuons et il me donne sa carte : la même que celle que j'avais récupéré un an avant....! En fait, le plus drôle est qu'il habite dans le hameau voisin de celui de Marc RICORDEL... mais le fait qu'il n'avait pas coupé le cordon avec Niort avait retardé notre rencontre inévitable dans un si petit "pays".

Alors évidemment, on s'est revu, on s'est essayé musicalement, on l'a invité à deux de nos répétitions avec promesse de l'intégrer dans une de nos prochaines prestations. Il est aussi venu nous voir jouer à la Fête de la Musique d'Herbignac en juin dernier. Nous l'avons présenté à nos copains musiciens présents venus également nous écouter et ... nous voir.

En 1996, il avait fondé à Niort le Hot-Club Des Deux-Sèvres, dont le président d'honneur est le multi-instrumentiste Marc LAFERRIERE. Le monde est tout petit : ce dernier est un proche de Spartaco ANDREOLI.

Musicalement hyperactif, Patrice LEBRET avait pris le temps, localement, de s'intégrer au Big Band de Pontchâteau ainsi qu'à une formation de blues et de jazz New Orleans, basée à Redon : le "Come Back Sweet Papa" qui est allé jouer à Coutances au festival annuel JAZZ SOUS LES POMMIERS.

Malheureusement, c'est avec une grande stupéfaction que nous avons appris son décès fin de semaine dernière et la maladie soudaine qui l'a fait disparaître en deux mois, sans que nous le sachions. Evidemment, en tant que musiciens, nous regrettons de n'avoir pas pris le temps de jouer un peu plus avec lui.

Patrice, au paradis des musiciens de jazz, nous sommes sûrs qu'il y a une place pour toi qui t'attendait...

Avec nos infinis regrets...

François Guihéneuf